04/11/2009

Good Bye Lénine ?

Les nombreuses commémorations marquant le 20ème anniversaire de la fin des régimes communistes (ou en tout cas le début de leur fin) rappellent la nature terriblement criminelle de ces dictatures.
La direction de la municipalité d’Arcueil n’a pas souhaité marqué cet évènement.
Le Mouvement Démocrate souhaite pour sa part mettre en débat l’héritage idéologique qui aujourd’hui encore nomme « bilan globalement positif » des décennies d’asservissement.

En demandant lors du prochain conseil municipal de décembre que la rue « Lénine » soit débaptisée nous proposons de rompre avec la mythologie soviétique, et en présentant le nom de Mikhaïl Gorbatchev nous voulons mettre Arcueil à jour des bouleversements de l’histoire.

Nous aurions aussi pu choisir un nom parmi les innombrables victimes du communisme (comme l'étudiant tchèque Ian Palach) mais nous préférons rendre hommage à l’homme qui refusa de maintenir par la force un système condamné et en subit lui-même les conséquences.
Il anime aujourd’hui une fondation internationale qui croise défense de l’environnement et lutte contre la pauvreté.

L'identité nationale ....

L'indentité nationale n'appartient pas aux politiques.
Elle est fondée sur des valeurs: liberté, égalité, fraternité en premier et intègre tous ceux qui avec le temps s'y rattachent. C'est une identité toujours en construction. Par exemple le concept de laïcité est un pilier récent de notre identité.
L'appartenance à une communauté est un montage très complexe. C'est une construction qui relève de l'intime. Selon les moments je peux me sentir européen pour les histoires communes de notre continent, et français par l'amour d'un pays avec ses lois, ses traditions, ses paysages, sa langue, son histoire, ses arts et sa culture ...
Préciser une définition aussi floue que l'identité me paraît dangereux. C'est vouloir absolument nous homologuer dans des cases trop petites.
Par contre permettre aux personnes de réfléchir à des questions sur le vivre ensemble c'est une autre démarche et elle se fait par le biais de la formation, de l'école, des rencontres dans les associations qui maillent notre système démocratique.

L'identité nationale est en mouvement perpétuel. Avec les limites que les démocrates doivent imposer aux ennemis de l'identité, c'est à dire aux tenants de le dépersonalisation et du totalitarisme.
D.J.