19/12/2008

MEILLEURS VOEUX POSSIBLES POUR 2009 ...

Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour 2009.
Nous vous souhaitons toute réussite dans vos projets, et le bonheur personnel comme familial.

Nous souhaitons à tous les Arcueillais un service public de qualité, à hauteur des impôts locaux que nous payons, un autre politique de prévention et de sécurité, un plan de déplacement local simplifié, une ouverture culturelle et politique respectueuse de nos diversités.

Nous continuerons dans les mois et années à venir à défendre un projet démocrate et progressiste pour notre ville.
Nous espèrons vous rencontrer à l’occasion des débats publics que nous initions.

Nous serons engagés cette année pour une Europe solidaire à l’occasion des élections de juin.
Soyez assurés de toute notre considération.


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Nationalement comme localement, 2009 ne sera pas économiquement et socialement identique à 2008.

Nous allons avoir à REPONDRE A L'URGENCE SOCIALE D'UNE FACON ACCRUE.

La ville doit donc dégager des moyens pour conforter ou prendre un certain nombre de mesures que nous avons appelées le " bouclier social " :

- Moratoire sur les impayés envers la ville et les bailleurs sociaux en cas de chômage (dans l'attente des indemnités)
- Gel des loyers des locaux à usage commercial en fonction des marges (locaux municipaux ou propriété de l'Office HLM)
- Remise de taxes locales aux artisans, commerçants qui embauchent
- Gratuité des cantines scolaires selon les minima sociaux …

Nous souhaitons donc des orientations nouvelles pour le budget 2009 :

- Diminution des dépenses consacrées aux réceptions municipales
- Diminution des dépenses de carburants avec l'exigence de justificatifs kilométriques
- Meilleures expertises sur les travaux publics pour en diminuer les coûts
- Réflexion sur la manière de gérer au mieux les compétences des agents territoriaux …

Nous avons besoin d'être exemplaires, d'être innovants, de ne pas rester dans l'incantation envers l'Etat, parce que tout en combattant le projet de société de Nicolas Sarkozy, nous croyons à l'exemplarité locale.

La politique locale comme nationale a besoin de sortir de ses habitudes, de ses certitudes, de dépasser les clivages anciens, les exclusions et les autosatisfactions perpétuelles.

Le collectif du MoDem vous adresse pour 2009 ses meilleurs voeux ... possibles.

16/12/2008

POUR UN COMPTE EPARGNE CRISE


François Bayrou a proposé jeudi la création d'un compte épargne crise doté de 1.000 euros, pour aider les plus modestes.

"Pour ceux qui en ont vraiment besoin, pour les salariés modestes, les retraités ou petites retraites, les étudiants, les apprentis, je propose qu'on fasse un compte épargne crise."
Il a proposé qu'on mette à leur disposition 1.000 euros, pour traverser la crise.
"Ce sera à mon avis un complément très utile. Ce serait une aide à la consommation pour les plus modestes, qui vont le plus pâtir de la crise", a-t-il fait valoir.
Il a aussi réaffirmé que le plan de relance économique annoncé par Nicolas Sarkozy la semaine dernière n'était pas à la hauteur de la crise.
"Je ne voterai pas ce plan."

20/11/2008

NON AU TRAVAIL LE DIMANCHE !


YES WEEK-END !!!

Qu'un jour sur sept ne soit pas consacré au commerce !

Non au travail le dimanche ...
Non à une politique de régression sociale !

Voulons-nous un monde où chaque heure de chaque jour est consacrée au commerce et aux valeurs marchandes ? Voulons-nous toujours plus d’inégalités avec des parachutes dorés et un bouclier fiscal pour les uns, et le chômage, le temps partiel imposé, les bas salaires pour les autres ? Voulons-nous la fin des services publics qui garantissent l’égalité des citoyens sur tout le territoire, et comme La Poste, le lien social dans les régions reculées ? Voulons-nous une école “à la carte” qui accentuera encore la ségrégation culturelle ? Voulons-nous une retraite à 70 ans qui ne tienne pas compte de la pénibilité du travail ?

A ces questions nous devons donner en 2009 des réponses européennes, fortes et solidaires.

Pour l’heure nous vous souhaitons malgré la crise de bonnes fêtes de fin d’année.

05/11/2008

OBAMA PRESIDENT ! LE MONDE RESPIRE MIEUX

YES WE CAN !

François Bayrou a estimé mercredi que le monde respire mieux, après la victoire de Barack Obama à l'élection présidentielle américaine.

"Après le désastre des années Bush, l'élection de Barack Obama fait que le monde respire mieux. Nous savons que le nouveau président n'aura pas une baguette magique, qu'il ne résoudra pas tous les problèmes en un jour et que dans l'ombre, de puissants intérêts ne se laisseront pas oublier. Mais au moins pouvons-nous espérer qu'une nouvelle vision, plus ouverte, plus généreuse, plus sociale, inspire la politique américaine. Nous pouvons espérer qu'Europe et Etats-Unis, avec les autres grandes régions du monde, inventent ensemble un partenariat pour la planète. Ensemble, ils peuvent répondre à la grande question : la démocratie peut-elle gouverner le monde, au lieu de la force militaire ou de la force de l'argent ? "

"Cette élection représente également un message personnel à des centaines de millions d'hommes et de femmes, de garçons et de filles, à la peau noire, qui ont vécu l'expérience de la discrimination. Pour eux, ce n'est pas seulement une grande nouvelle politique, c'est une grande nouvelle humaine, un grand espoir pour leur vie."

23/10/2008

METTONS EN PLACE "LE BOUCLIER SOCIAL"

Face à l'urgence qu'impose le développement probable de la crise actuelle le "bouclier social" a pour vocation de permettre que les catégories socio-professionnelles les plus menacées soient protègées. Certaines mesures doivent être prises au plan national, d'autres seront des initiatives locales. Elles relèveront autant du pragmatisme que de l'humanisme. Préserver les emplois, les commerces, l'artisanat, est un souci d'efficacité économique comme une volonté de ne pas accentuer la précarité, le malheur.

Nous lançons un appel à celles et ceux qui veulent impulser une dynamique autour de ce concept de "bouclier social".
Les adhérents du MoDem arcueillais ont déjà travaillé à des propositions concrètes sur les questions de licenciements, d'habitat, de commerces ...

Nous interviendrons sur ces points lors de la discussion sur le budget 2009 (orientations débattues en décembre 2008)

21/10/2008

Syndicat des Eaux / Privatisation de la Poste / Loi SRU ...

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SEDIF (Syndicat des Eaux)
Nous avons en conseil municipal affirmé notre souhait de voir la gestion de l'eau revenir sous la responsabilité des villes ou des communautés de villes. Nous sommes sur cette question en accord avec la démarche de la majorité municipale. Toutes les études montrent que la gestion par VEOLIA en Île de France est coûteuse et opaque. Elle est aussi écologiquement nuisible puisqu'elle table sur une consommation toujours plus grande (plus nous consommons, plus VEOLIA gagne de l'argent). Nous demandons qu'un débat soit ouvert à l'occasion du renouvellement de délégation. L'eau est un bien appartenant au patrimoine de l'humanité.

PRIVATISATION DE LA POSTE
Nous considèrons ce projet comme nuisible à un service public qui assume une fonction de maillage égalitaire sur tout le territoire. Il ne peut être soumis à des impératifs privés qui auront comme objectif le paiement des dividendes pour les actionnaires.
Parler à cette occasion "d'obligation européenne" est un mensonge. L'Europe prone la concurrence et la fin des monopoles mais elle n'oblige en aucun cas à changer le statut des entreprises publiques.
La défense de la poste "lien social" n'évite en rien l'exigence de qualité dans l'accueil des usagers, et sur ce point le service public à des efforts à faire. La privatisation n'arrangerait rien de toute façon.

DOTATION DE SOLIDARITE / LOI SRU (20% d'habitat social)
Nous nous prononçons contre l'absence de débats à l'occasion de la modification des critères amenant l'Etat à "doter" les villes les plus en difficultés. S'il est certain que le système de répartition doit être amélioré (aujourd'hui c'est un saupoudrage qui concerne 70% des villes), il est inadmissible d'écarter le nombre de logements HLM des critères du calcul pour la dotation.
Dans le même registre la remise en cause de l'obligation d'aller vers les 20% de logements sociaux dans toutes les villes (loi SRU) est un acte politique grave qui cède aux pressions des villes riches qui ne veulent pas de ce rééquilibrage nécessaire.

14/10/2008

BANQUIERS FOUS : OU ETAIENT LES POLITIQUES ?

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La crise financière n’est pas seulement une affaire de banquiers irresponsables et ne gérant qu’à court terme. Certes il semble que la formule de Louis XV « après moi le déluge » soit la règle chez les commis des conseils d’administration grassement payés avec en plus la GARANTIE d’un parachute doré.
C’est aussi la faillite de la haute administration et de la classe politique qui ont laissé faire.
Dans tous les conseils d’administrations des grandes entreprises l’état a un oeil, dans tous les organismes internationaux les politiques sont présents.
Le président de la république quand il était ministre de l’économie encourageait les investisseurs dans ce pari fou qui consiste à prêter sans garantie, à privilégier les dividendes plutôt que l’investissement productif et l’augmentation des salaires en cas de bénéfices.
Mais la gauche a elle aussi choisi la privatisation et l’exemple des Caisses d’Epargne détournées de leur rôle auprès des collectivités locales est probant. La droite s’apprête à faire la même chose pour la Poste.
Et chacun de s’abriter derrière des directives européennes alors qu’à aucun moment le parlement européen n’a voté un statut type pour les entreprises publiques. Il n’est question que de sortir des monopoles d’état. Les services publics peuvent donc rester la propriété de l’état tout en étant concurrencés par des entreprises privées.

Pour en arriver à cette situation de crise, financiers, politiques, hauts fonctionnaires ont transformé le citoyen en consommateur (le droit au crédit mieux que le droit de vote). Notre seul raison d'être serait d'acheter. Ils semblent aussi avoir été grisés par la progression fulgurante des achats boursiers chez les petits épargnants (les promesses étaient tellement belles). Et par la certitude que l'immobilier, le pétrole, les denrées alimentaires continueraient de s'envoler. Mais la bourse est un monde en partie virtuel et c’est l’économie réelle qui demande les vrais comptes. Cliquer sur son ordinateur et gagner sa vie devant son écran est par nature improductif. Et quand on le fait avec l'argent des autres qui se sont contentés d'alimenter leur compte courant c'est carrément immoral, et ce devrait être illégal et passible de plaintes.

Aujourd'hui on doit mettre en place une réglementation commune au niveau européen et mondial. Tout système financier qui n'est pas réglementé va à la faillite.
Les politiques doivent jouer leur rôle de « garde fous ».
Et toutes les parts que l’état prend dans le système bancaire en faillite doivent être demain un moyen de contrôle et d’orientation des politiques financières. C’est une question autant de morale que d'efficacité.

07/10/2008

ACTUALITES OCTOBRE : FRANCOIS BAYROU DANS LES MEDIAS


Invité sur France Info, France 2, Radio J, François Bayrou a déclaré qu'il ne voterait pour le Revenu de solidarité Active (RSA) que si les bénéficiaires du bouclier fiscal participaient à son financement.
A propos du mini-sommet européen samedi à l'Elysée sur la crise financière mondiale, il a indiqué : "Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé dans les annonces ou les décisions prises à la suite du sommet de l'Elysée, de choses extrêmement concrètes"

François Bayrou a donc déclaré qu'il ne voterait pour le Revenu de solidarité Active (RSA) que si les bénéficiaires du bouclier fiscal participaient à son financement. Comme on lui demandait s'il s'agissait d'un "élément décisif" de son vote, il a répondu: "sans aucun doute, oui". "Je ne voterai pas un financement du RSA qui touchera les classes moyennes et mettra à l'abris les plus favorisés et riches du pays", a-t-il dit. Il a poursuivi en indiquant qu'il s'agit d'une "injustice" que "l'on ne peut pas se permettre dans un pays, singulièrement en temps de crise". "La majorité a décidé de maintenir son dispositif, Nicolas Sarkozy étant attaché à cette protection des plus fortunés, moi, je considère qu'il s'agit d'une atteinte au contrat social et je ne le voterai pas en ces circonstances", a-t-il poursuivi.
François Bayrou s'est dit prêt à "reconsidérer" sa position "s'il y a un pas en arrière du gouvernement".
L'Assemblée reprend lundi l'examen du texte remplaçant le RMI par le Revenu de solidarité active (RSA), avec la question centrale du financement par la taxe additionnelle de 1,1% sur les revenus du patrimoine. Le gouvernement a décidé d'inclure la taxe dans le "bouclier fiscal", qui plafonne l'impôt à 50% du revenu.

Au lendemain du mini-sommet européen réuni samedi à l'Elysée sur la crise financière mondiale, François Bayrou a affirmé dimanche sur Radio J : "Mes interrogations sont entières et je n'ai pas trouvé dans les annonces ou les décisions prises à la suite du sommet de l'Elysée, de choses extrêmement concrètes". Parlant "d'intentions, naturellement positives", il n'y a cependant "rien" vu "de nature à régler la crise ou, en tout cas, à faire repartir l'économie et la finance sur des bases saines". Dans le communiqué final du sommet de samedi, François Bayrou a vu "une intention, un voeu", dont il espère qu'il ne s'agisse pas "d'un voeu pieux", mais "en aucun cas une décision concrète opposable aux tiers".
Comme on lui demandait si le pic de la crise était passé, il a jugé au contraire "que les points d'interrogation se multiplient", notant "l'aggravation de la crise bancaire en Allemagne avec l'échec de la recapitalisation de la banque" immobilière Hypo Real Estate (HRE).
"Il y a des germes de fragilité dans tout le système bancaire et économique européen".

Sur le mini-sommet qui réunissait samedi autour de Nicolas Sarkozy, les chefs d'Etat et de gouvernement allemand, britannique et italien, le président du Mouvement Démocrate a dit être "de ceux qui regrettent qu'on n'ait mis autour de la table que les "grands européens" ". "Pour bâtir une réponse européenne, on aurait dû élargir ce cercle à ceux des pays européens qui ont en partage la monnaie unique", a-t-il estimé. La "solidarité ne se manifeste pas" dans la zone euro, a-t-il regretté. "Je comprends qu'un certain nombre de grands pays européens aient été fâchés", a-t-il enchaîné, citant l'Espagne. Pour lui, la crise est "mondiale et la réponse ne pourra être que mondiale".

François Bayrou s'est également déclaré opposé à la remise en cause des critères de Maastricht : y renoncer serait "une très mauvaise chose". Présenter "comme une solution formidable l'idée que l'on pourrait laisser filer les déficits et faire exploser la dette du pays est terriblement dangereux", a-t-il ajouté. Il y a "en germe une augmentation des taux d'intérêt" qui placerait un "pays aussi endetté que le nôtre" dans une "situation extrêmement critique". "L'explosion des taux d'intérêt est un danger, laisser filer la dette est un risque et non une chance pour l'Europe".

28/08/2008

REVENU DE SOLIDARITE : LES CLASSES MOYENNES PAIERONT


François Bayrou a critiqué jeudi la décision de financer le Revenu de solidarité active (RSA) par une nouvelle taxe de 1,1% sur les revenus du capital, qui cible selon lui "les classes moyennes" et "enlève toute logique à la politique du gouvernement". Cette annonce est "révélatrice des hésitations et des incertitudes de la politique suivie par Nicolas Sarkozy", a-t-il déclaré. "C'est, si je compte bien, le 7e ou 8e impôt supplémentaire créé depuis quelques mois", a-t-il souligné en citant "la taxe sur les mutuelles, la taxe sur les complémentaires santé, la taxe sur l'intéressement, la contribution transport des entreprises, la taxe sur le poisson, les franchises médicales". "C'est évidemment en contradiction directe avec les promesses qui avaient été faites par Nicolas Sarkozy". "Deuxièmement, cette taxe n'est pas une taxe sur le capital, c'est une taxe sur les épargnants", et sur "les locataires qui en bout de chaîne devront assumer la part de la taxe" sur le foncier, a-t-il souligné. "Ce sont les classes moyennes qui vont être ciblées". "L'existence du bouclier fiscal fait que les plus riches seront mis à l'abri de cette taxe nouvelle", a-t-il souligné. Selon lui, cette décision "enlève toute logique à la politique du gouvernement. On a l'impression que les décisions sont prises au coup par coup, et cela porte atteinte à la nécessaire politique de long terme dont aurait besoin la France".

03/08/2008

LA LOI SRU (20% de logements sociaux) REMISE EN CAUSE


Jean-Marie Vanlerenberghe, vice-président du Mouvement Démocrate et sénateur-Maire d'Arras, dénonce la remise en cause de la loi dite "SRU" . "
Le Mouvement démocrate s'oppose au projet de loi présenté cette semaine en conseil des ministres par Madame Christine Boutin, ministre du logement.
Le Mouvement démocrate n'accepte pas la remise en cause de la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (dite « loi SRU ») qui impose aux communes de plus de 3 500 habitants d'offrir au moins 20% de logements locatif sociaux....

Notre pays a besoin de construire de plus en plus de logements aidés pour répondre aux difficultés des ménages. L’accession sociale à la propriété ne doit pas se substituer à la construction de logements locatifs sociaux, tant que des centaines de milliers de demandes resteront en attente.
Le Mouvement démocrate demande le maintien du quota des 20% de la loi SRU.

31/07/2008

UN ARTICLE DE PATRICK ROGER DU JOURNAL "LE MONDE"

Nombreux sont ceux qui, après l'élection présidentielle de 2007, avaient prédit la "mort politique" de François Bayrou. Le président du Mouvement démocrate (MoDem) a été abandonné par la plupart de ses élus, pris en tenaille lors des élections municipales et "ciblé" par l'Elysée, qui n'a eu de cesse de l'isoler. Il reste pourtant, selon toutes les enquêtes réalisées depuis un an, une des figures les plus populaires aux yeux de l'opinion et sa voix, aussi isolée soit-elle dans l'Hémicycle du Palais-Bourbon, continue à se faire entendre avec force.
Ainsi le député des Pyrénées-Atlantiques a-t-il été le plus prompt à réagir à la décision du tribunal arbitral en faveur de Bernard Tapie, contribuant ainsi à en faire émerger les enjeux politiques. "Ce qui m'étonne, c'est l'étrange fascination qu'exerce Sarkozy sur une partie de la gauche elle-même, qui semble comme tétanisée, juge-t-il. Mais imaginez ce qu'aurait dit la droite française si c'était Mitterrand qui avait agi ainsi avec Tapie !"

Le moins paradoxal n'est pas que l'ancien dirigeant de la droite centriste soit ainsi identifié comme un des opposants les plus actifs au pouvoir incarné par Nicolas Sarkozy. "Les raisons pour lesquelles j'avais indiqué que je ne voterais pas pour Nicolas Sarkozy, qui reposaient sur un conflit de valeurs et non des antagonismes de personnes comme on a voulu le faire croire, ne peuvent plus aujourd'hui être ignorées par personne", affirme M. Bayrou. "Il y a aujourd'hui très peu de gens qui résistent à cette réalité, admet le président du MoDem. Les syndicats ont été désarmés, mis à terre et moqués. Et il ne faut pas oublier que beaucoup de gens ont peur. C'est pourquoi j'ai un devoir de rassemblement pour construire une opposition démocratique et républicaine."
Depuis quelques semaines, des figures venues d'horizons divers prennent ou reprennent contact avec l'ancien candidat à l'élection présidentielle afin de rejoindre des cercles de réflexion qui ont été réactivés. "Vous êtes le seul à avoir dit depuis le premier jour ce qui se passe à présent, et on ne voulait pas vous croire", lui confiait, à Versailles, lors de la réunion du Congrès, un sénateur de la majorité.
Le MoDem, créé à Villepinte à l'automne 2007, a réussi, non sans essuyer de nouvelles pertes, à franchir l'écueil des élections municipales - où ses listes ont recueilli en moyenne 15 % des suffrages là où elles étaient présentes - et à faire émerger une génération militante. Celle-ci, tournant le dos aux pratiques d'une UDF "parti de notables", entend s'approprier "une nouvelle manière de faire de la politique". Les réseaux constitués à l'occasion de la campagne présidentielle continuent à fonctionner et la "blogosphère" démocrate est en activité permanente. Plus nouveau, on a vu récemment, à l'occasion de mobilisations sur le droit au logement, les droits civiques ou les droits des résidents étrangers, se développer une forme d'"activisme démocrate".
M. Bayrou lui-même n'est pas en reste et se fait un devoir d'alerter sur les "graves dérives" qui, selon lui, menacent les droits élémentaires des citoyens. Ainsi entend-il prendre sa part pour obtenir le retrait du fichier Edvige, issu de la réforme du renseignement et reprenant une partie de l'ancien fichier des RG. Edvige recense ainsi des données informatisées non seulement sur les mineurs de 13 ans mais sur les élus politiques, candidats aux élections, responsables politiques, syndicaux ou religieux. "Où va-t-on ?, s'indigne le président du MoDem. Quel régime est-on en train de mettre en place ? Quelle société est-on en train de construire ?"
"Jamais personne n'avait entraîné la France là où Nicolas Sarkozy l'entraîne aujourd'hui, affirme M. Bayrou. Il transgresse tout ce qui était l'essentiel du consensus républicain." Cette stature d'opposant résolu, il va lui falloir à présent l'appuyer sur un mouvement qui peine cependant à se structurer. Les sites de la blogosphère relaient les multiples impatiences des adhérents démocrates déçus ou frustrés de ne pouvoir s'impliquer de manière plus active.

La première université du MoDem, du 5 au 7 septembre, au Cap Esterel, devrait être l'occasion de vérifier la vitalité du mouvement mais aussi de franchir un pas supplémentaire dans son organisation. Viendra ensuite ce qui constituera pour lui une échéance majeure : les élections européennes de juin 2009, à l'occasion desquelles M. Bayrou annonce d'ores et déjà des "surprises".

Patrick Roger "Le Monde" 31-O7-2008

18/07/2008

INDEMNITES POUR TAPIE : UN SCANDALE !


François Bayrou a dénoncé jeudi "les protections au plus haut niveau" dont a bénéficié Bernard Tapie dans le règlement du litige qui l'opposait au Crédit Lyonnais et le fait qu'on ait "écarté la justice".

Le président du MoDem a réclamé la création d'une commission d'enquête parlementaire "qui accepte d'aller regarder quel est l'enchaînement de décisions qui a conduit à écarter la justice et à la remplacer par des arbitres entre guillemets".

"On a justement voulu mettre en place des arbitres qui sont des personnes privées, d'ailleurs lourdement dédommagées. Ils vont toucher chacune plus de 300000 euros (...) Pourquoi? Pour éviter la décision de justice dont on savait en raison d'une décision de la Cour de Cassation, qu'elle serait défavorable à Bernard Tapie."

Ce tribunal arbitral attribue 285 millions d'euros à Bernard Tapie, plus les intérets. Il lui resterait environ 45 millions, une fois ses dettes payées.

"On donne 45 000 euros pour la mort d’un conjoint victime du cancer de l’amiante. Et pour Tapie, on donne 45 millions d'euros. Mille fois plus. Est-ce que ça ne vous donne pas envie de casser cette espèce d'injustice perpétuelle dans laquelle on vit", déclare François Bayrou.

Et selon ses calculs, les 285 millions d'euros représentent "la totalité de tous les salaires annuels des 15000 postes d'enseignants français qui vont être supprimés, l'année prochaine"

Et si, comme Le Monde l'affirme, ce sont près de 400 millions d'euros qu'il faudra verser à Tapie avec les intérêts, cela représente "l'effacement du déficit de l'hôpital public en France. Et cela excusez-moi, sans décision de justice..."

09/07/2008

35 heures : un texte de régression sociale


François Bayrou, a voté mardi contre le projet de loi sur la réforme du temps de travail, qu'il a qualifié de "texte de régression sociale".

"Tous ceux qui, jusqu'à maintenant, ne voulaient pas voir ce qu'était la vraie nature de ce texte, devraient maintenant la voir : les cadres eux-mêmes vont être la cible. C'est le premier texte sans doute depuis très longtemps qui est aussi ouvertement un texte de régression sociale. Il porte atteinte à tout, au travail y compris des cadres, aux relations de confiance qu'il pouvait y avoir entre l'Etat et les organisations syndicales. Il rompt le contrat de confiance avec les partenaires sociaux. C'est un texte grave, lourd de conséquences".

Le texte a été adopté mardi en première lecture à l'Assemblée nationale par 326 voix contre 222.

03/07/2008

INGRID BETANCOURT : ne rien cèder au terrorisme


"les FARC ne m'auraient jamais libèrée"
"j'avais devant moi des automates"
"il n'y avait aucune humanité chez mes ravisseurs"

Quand les moments de joie laisseront la place à l'analyse historique du conflit avec les FARC, beaucoup auront à faire leur mea culpa.

A tous ceux qui baissent les bras devant le terrorisme en lui trouvant des excuses ou des"raisons", qui optent finalement pour la collaboration ... et l’humiliation, et qui n’obtiennent que le déshonneur, Ingrid Betancourt et le président colombien Alvaro Uribe ont donné une leçon de résistance. Leurs discours devant les parlementaires colombiens sur la nécessaire unité des démocrates, sur le dépassement des clans politiques habituels, sur les valeurs premières que sont la liberté, la tolérance et le pluralisme ont résonné au delà de la Colombie.

A tous ceux qui dans nos villes communistes ont tantôt été les amis des FARC (présentes plusieurs années à la fête de l’Humanité), qui sont encore les laudateurs d’Hugo Chavez et de Fidel Castro (qui considèrent les tortionnaires comme des « révolutionnaires » respectables), qui prétendent que défendre des principes démocratiques c’est être « impérialiste », … à tous nous disons que nous continuerons à lutter contre les fous qu’ils soient les fous de dieu, les fous de Marx-Lénine-Staline-Mao-Pol Pot …, et que l’on peut prôner des règles de justice et d’équité dans nos sociétés sans tomber dans la dictature et la violence.

Les démocrates du monde entier ont remporté une victoire. Bienvenue à Ingrid Betancourt. Bon retour à la liberté.

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François Bayrou a salué mercredi soir, après l'annonce de la libération de l'otage franco-colombienne "une incroyable aurore après une si longue nuit. En cet instant de libération, je pense aux enfants et aux proches d'Ingrid Betancourt. C'est pour eux la fin d'un calvaire, une incroyable aurore après une si longue nuit. Cela va rendre des millions de personnes heureuses, en tout cas en France, tant Ingrid Betancourt avait pris le visage du martyr innocent, victime de forces sans pitié. Il faut en même temps remercier ceux qui ont pris la responsabilité et le risque de l'opération qui a libéré ces otages. Ce n'était pas une décision facile à prendre et la détermination du gouvernement colombien doit être saluée."

06/06/2008

De Samaranche (CIO) au PC Chinois ... la continuité

Du Comité International Olympique au régime chinois, de Samaranche, président honoraire à vie, ministre de Franco, membre de l’Opus Dei, au PC Chinois il y a une continuité.

On s’émeut du Tibet (pensons aussi aux musulmans Ouighours) mais il ne s’agit pas des méchants chinois contre les gentils tibétains, il s’agit du pouvoir chinois contre son propre peuple (exécutions, emprisonnements, absence de droits sociaux, pas de liberté d'expression ...).
Il s’agit aussi de la bataille pour l’eau (80% des réserves d’eau chinoise sont au Tibet), or la Chine se désertifie*.

Le CIO est la plus grande agence d’affaires du monde. Ses décisions impliquent des mouvements de capitaux faramineux, des constructions d’autoroutes, d’aéroports, de stades, … On rase des quartiers.
Le CIO négocie les droits de retransmission dans le monde entier ainsi que le merchandising planétaire …
Ses statuts précisent que le CIO est une ONG à but non lucratif !!!
Sa gestion est d'une totale opacité. Ses membres sont élus par cooptation. Leur train de vie est époustouflant. La corruption est avérée …

Cette description s'applique sans défaut au régime dictatorial chinois qui sait allier l'exploitation économique et la terreur politique**.
Le capitalisme international en avait rêvé, le PC Chinois l'a fait !

On souhaite qu’il y ait pendant ces jeux en plus des exploits sportifs des exploits politiques de démocrates qui prendront la parole et ne seront pas là seulement pour signer des contrats.


* La Chine se désertifie: un tiers de son territoire est recouvert de déserts. Et chaque année, un nombre colossal d’hectares est englouti sous les sables. Les chiffres donnent le tournis : le déficit en eau atteint des proportions sidérales : 40 milliards de mètres cubes par an. Là où l’on puisait de l’eau à 40 mètres de profondeur, on puise désormais à 400 mètres. Les réserves d’eau ont baissé de moitié en 5 ans. En cause, le réchauffement climatique et les pénuries pluviales qui se conjuguent à l’explosion de la consommation urbaine. Or, il se trouve que le Tibet concentre 80% des réserves d’eau douce de la République Populaire de Chine.

**En matière de droits fondamentaux, la Chine est aussi un désert. Pluralisme politique, liberté de la presse, liberté d’expression, peine de mort : droits civils et politiques bafoués. Syndicats interdits, esclavagisme moderne, travail des enfants : droits sociaux méprisés. Tibétains, Ouïghours... : droit à l’autodétermination des peuples nié.

22/05/2008

GOUTER DEBAT LE DIMANCHE 1er JUIN

GOUTER DEBAT
à l'école Barbusse (face à la mairie)
Dimanche 1er juin à 15h

Questions locales ... Questions nationales ...
L'apport du MoDem

Gouter à 16h suivi d'un "Blind Test" avec les musiques des années 60 et 70

28/04/2008

HOMMAGE A AIME CESAIRE

« Entre Soleil et Ombre »

Cette année, la commémoration de l’abolition de l’esclavage, le 10 mai, aura une résonance particulière.
Un grand nom de la littérature et de la conscience humaine vient de mourir.
Aimé Césaire fait partie de ces hommes qui ont fait avancer la liberté, la justice et le droit.
Il a non seulement lutté contre le colonialisme mais, aussi et surtout redonné, avec le grand Léopold Sédar Senghor, la fierté à tout un peuple qui à ce moment de l’histoire, dans les années 1930, était considéré comme quantité négligeable.
Loin de toute dérive communautariste contre les « blancs », il a au contraire voulu montrer que les noirs, dans son concept de négritude, étaient des citoyens qui devaient être reconnus et être considérés comme des frères.
Comme il aimait à le dire « « la liberté : oui, l’égalité : pourquoi pas, la fraternité : on n’y est pas encore ». Il s’agit bien de cela, la fraternité passe par l’acceptation de l’Autre.
Etre capable de dire que l’Autre même différent me ressemble. Faire en sorte qu’on ne pourchasse pas un enfant à la sortie de l’école parce que ses parents ont dû faire le choix, souvent douloureux, de quitter leur pays d’origine dans des conditions difficiles.
De nombreuses discriminations persistent en France en 2008. Le racisme est loin d’être mort. Dans une société ultra libérale où le culte de l’argent devient roi, où pour quelques contrats juteux on détourne la tête sur la répression (au Tibet comme au Darfour), où l’on s’attaque à tout y compris les droits de la famille en aggravant les inégalités sociales, il est des moments où il faut remettre l’homme au centre de nos préoccupations au-delà des luttes partisanes.
C’est cela le sens de notre engagement politique.

Sarah Ganne-Levy & Dominique Jacquin

09/04/2008

CAFE DEBAT A CACHAN avec QUITTERIE DELMAS

Le lundi 14 avril à 20h30
Maison des Associations
9 rue Amédée Picard à Cachan

Analyse des Municipales
Les projets du MoDem
... et toutes vos questions

31/03/2008

TRANSPARENCE : NOS COMPTES DE CAMPAGNE

Nous publions ici nos dépenses de campagne.

Voici le détail de nos comptes :
Imprimerie : 2 tracts x 12000 ex : 2200€ / 1 programme x 12000 ex : 3135€ / 1 carton d'invitation x 9500 ex : 575€
Graphisme : 997€
Distribution (hors bénévolat) : 1681€
Frais postaux : 214€
Abonnements et frais téléphoniques : 438€
Photographe : 457€ + 42€
Fournitures : Cartouches d'encre : 68€ / Pinceaux et colle : 50€ / Papeterie : 26€
Boissons et nourriture : 315€
Déplacements : 600€
Expert comptable : 820€
Fabrication du blog et du site Internet : 1500€

Il reste un certain nombre de dépenses non encore facturées.
Nous aurons donc dépensé autour de 14000 euros.
Nous rappelons que le maximum autorisé des dépenses était de 25000 euros.
Il serait souhaitable que toutes les listes présentent publiquement leurs comptes.

24/03/2008

LE MODEM ET LES VERTS PARTAGENT PROVISOIREMENT UN ESPACE DANS LE JOURNAL DE LA VILLE

Dans l’attente d’une modification qui respecte le pluralisme du nouveau conseil, le MoDem (2 élus) et les Verts (1 élue) ont convenu de partager un espace de libre expression dans Arcueil Notre Cité.

Le règlement intérieur du Conseil Municipal interdit l’expression des groupes de moins de 3 élus dans ANC. Ce règlement adapté à la composition du précédent conseil doit être corrigé le plus rapidement possible.

CONTINUEZ A SIGNER LA PETITION POUR LE RESPECT DU PLURALISME EN NOUS ADRESSANT UN MAIL DE SOUTIEN
modem.arcueil@free.fr

14/03/2008

LE MODEM INTERDIT D'EXPRESSION - SIGNEZ LA PETITION

Communiqué

Les élus du groupe MoDem d’Arcueil seront interdits d’expression dans les pages d’Arcueil Notre Cité réservées aux groupes du conseil municipal.
La raison invoquée serait que nous n’avons que deux élus.
Effectivement la loi électorale aboutit à cette disproportion énorme qui fait qu’avec 15% des votes nous n’obtenons que 2 sièges sur 33.

Un ancien règlement intérieur au conseil municipal préconisait la création d’un groupe à partir de 3 élus.

Ce règlement est utilisé aujourd’hui pour censurer notre expression libre dans un journal qui est payé par nos électeurs comme par tous les Arcueillais.
Il s’agit d’un déni du pluralisme.

Avec 15% des votes nous représentons un courant politique qui réunit plus d’habitants que certains groupes de la majorité municipale. Nos électeurs et nos idées méritent le respect. Il ne doit pas y avoir dans une ville une majorité qui a tous les droits et une opposition qui ne dispose d’aucun espace d’expression.

Nous lançons une pétition afin de saisir le conseil municipal de cette question.

"POUR LE RESPECT DU PLURALISME, NOUS DEMANDONS QUE LES PAGES DE LIBRE EXPRESSION DANS ARCUEIL NOTRE CITE SOIENT EQUITABLEMENT PARTAGEES ENTRE LA MAJORITE ET LES OPPOSITIONS".

Adressez votre nom et adresse sur notre boite E Mail : modem.arcueil@free.fr

En vous remerciant de votre attention et en souhaitant votre soutien de démocrate,
Recevez nos meilleures salutations.

11/03/2008

14,76% pour le MoDem à Arcueil

Total Ville : 14,76%
Bureau Hotel de Ville 14,81%
Bureau Barbusse 18,25%
Bureau Chaperon Vert primaire 10,29%
Bureau Chaperon Vert maternelle 11,72%
Bureau Jaures 17,24%
Bureau Laplace 15,55%
Bureau Casanova 18,00%
Bureau Ferry 13,83%
Bureau Sidobre 18,11%
Bureau L.Michel 14,20%
Bureau Mace 13,39%
Bureau Kergomard 10,17%

26/02/2008

UNE LETTRE DE FRANCOIS BAYROU

Cher Dominique,

A l’occasion des élections municipales je souhaite défendre une nouvelle conception de la vie politique municipale, qui permette aux citoyens de convictions et de sensibilités différentes de se rassembler autour de projets locaux ambitieux, qui conçoive l’engagement politique d’une manière plus ouverte et qui place l’intérêt général au dessus des intérêts partisans.

Nous devons participer à l’émergence d’une nouvelle génération qui incarne le renouvellement politique dont la France a besoin.

Je vous remercie de votre engagement à mes cotés, auquel je suis très sensible, vous adresse tous mes vœux de réussite et vous assure, cher Dominique, de tout mon soutien et de ma fidèle amitié.

François BAYROU

24/02/2008

PROJET DE VILLE (extraits)

Tout le programme sur http://modem.arcueil.free.fr

Environnement : développement durable et entretien des espaces publics
Nous concentrerons les efforts sur la propreté de la ville. Une équipe d'intervention rapide sera constituée pour les travaux liés aux dégradations.Les systèmes d'éclairage seront étudiés en basse consommation, les véhicules municipaux deviendront principalement électriques, l'usage du papier sera limité, le recyclage organisé.Nous relancerons le tri sélectif. Nous travaillerons aux économies d'eau.Nous installerons des parkings à vélos et des pistes cyclables sécurisées.

Sécurité : une police municipale
Nous croyons qu'une police municipale de proximité est plus à même de connaître et de suivre les questions de délinquance qu'une police extérieure à la ville, sans lien continu avec les individus ou les familles concernées. Ces deux structures, municipales et nationales, peuvent travailler efficacement de concert. Elles devront le faire dans le respect qui est du à tout individu.

Commerces, Entreprises : soutenir l’activité économique
L'activité économique est primordiale pour la ville. Elle est facteur d'emplois, d'animations, de sécurité. Nous prendrons en considération les entreprises et les commerces dans tous les projets communaux pour faciliter leur développement (stationnement, sens des rues, signalétiques, animations, ...). Nous aiderons les jeunes PME et les nouveaux commerces à s'implanter sur la ville en facilitant l'accès aux locaux vides ou le regroupement dans des espaces partagés pour les artisans.

Gestion Financière : recentrer le service public sur ses missions essentielles
LA VILLE EST RICHE !
Contrairement aux idées reçues les recettes fiscales de la ville sont importantes, au-delà des moyennes pour les villes de même catégorie. Les dépenses le sont également. En exigeant des services à la population très compétents, nous travaillerons au recentrage sur les activités de service public essentielles : sécurité, voirie, éducation, aide sociale, cadre de vie, activités économiques.

Logement : plus de mixité sociale
Nous proposons que l'accession sociale à la propriété soit développée dans le patrimoine hlm neuf, récent ou rénové, ceci dans les conditions favorables en usage dans ce type d'opération (prix minoré par rapport au marché, taux d'emprunt très bas, …).Nous proposerons des mesures incitatives pour favoriser les échanges de grands logements HLM sous occupés contre des logements plus petits et moins chers. Nous insisterons auprès de l'Office HLM sur la nécessité d'une réparation rapide des dégradations.

Seniors : pouvoir rester chez soi
Maintenir le plus longtemps possible dans leur appartement ou leur maison les personnes âgées nécessite une volonté de développer les services à domicile. Parallèlement une politique de construction de résidences avec des appartements aménagés et une veille sanitaire répondra aux difficultés de celles et ceux qui devront quitter leur domicile sans vouloir quitter la ville, ceci à des prix de loyers accessibles.

Culture : un lieu de vie nocturne
La politique culturelle sera soucieuse de diversité et de professionnalisme, ouverte au dialogue pour être plus en phase avec la population. Il manque à Arcueil un lieu de vie nocturne emblématique qui pourrait être Anis Gras. Nous proposerons de réintroduire dans ce lieu central à la ville un café musique et des activités socioculturelles (billard, danse…) ouvertes à tous les habitants, sans que soient remises en cause les programmations de spectacles vivants.

Education : préserver la réussite scolaire
Il faut obtenir de l’Education Nationale la création au sein du collège Dulcie September de classes qui permettront aux enfants studieux de connaître un parcours de réussite. Ainsi un enfant qui s'applique aura à Arcueil les mêmes connaissances et les mêmes chances qu'un élève d'un collège parisien " coté ".Il nous semble important d'aider les parents à mieux coopérer avec les enseignants, à être plus en capacité de suivre les devoirs et la scolarité de leurs enfants, à être informés et conseillés sur l'orientation. Les services de la ville devront intégrer cette dimension " école des parents " auprès des familles qui ont besoin d'accompagnement.

Plan de déplacement : plus de simplicité
Aujourd'hui se déplacer en voiture dans Arcueil est un véritable casse tête.Tout en gardant le principe de renvoyer le flux automobile sur des grands axes, il est nécessaire de revoir certains sens de circulation pour permettre aux Arcueillais des déplacements plus simples et donc moins polluants.

...

Rappel des textes mis en archive

VOEUX 2008

Madame, Monsieur,
Je vous adresse mes meilleurs voeux pour 2008 à vous et votre famille.
Je veux à cette occasion vous faire part de ma décision de mener une liste d'ouverture pour les prochaines élections municipales. Je le fais parce que mes collègues d’Entente Citoyenne et le maire n'ont pas voulu renouveler profondément leur liste et leurs orientations. Ils préfèrent l'alliance ancienne avec le Parti Communiste. Ils restent dans une vision partisane étroite de la politique alors que nous avons besoin de dépasser les clivages habituels pour construire une ville plus équilibrée et plus conviviale.
Mes valeurs sont celles de l’humanisme, de la démocratie, en refusant autant le totalitarisme marxiste que la profession de foi libérale ou néo-libérale. J’ai la confiance de nombreux Arcueillais qui ont chacun des passés politiques différents mais qui veulent travailler ensemble à l’avenir de notre ville.
J’ai reçu pour cette campagne le soutien de François Bayrou.
Je veux qu’en mars le plus grand nombre d’entre nous marque le souci de la dégradation de la ville, notamment sur les questions de sécurité, de propreté, de budget et d'efficacité du service public. Ces questions ne sont pas traitées comme elles devraient l’être. Nous avons une administration largement plus nombreuse que la moyenne des villes identiques, un taux d’endettement élevé, une fiscalité très lourde, et les services rendus sont de qualités très inégales.
Avec mes colistiers nous vous proposerons dans les semaines qui viennent un projet de ville novateur.
J'ai eu plaisir à animer les quartiers de la ville, à aider au quotidien les habitants et à travailler avec eux pendant mes deux mandats de conseiller. La liste que je mènerai n’est pas close. Je suis intéressé par tout engagement, le votre ou celui d’amis faisant les mêmes constats que moi.
Je veux être un constructeur qui proposera une ville solidaire avec plus de diversité sociale, plus d'animations, et plus d'exigences sur les questions de respect et de citoyenneté.

En étant disponible pour toute rencontre, je vous assure de toute ma considération.
Avec sincérité,
Dominique Jacquin

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INTERVIEW JUIN 2007 de Dominique Jacquin (extraits)

Modem : Vous êtes élu depuis 12 ans sur une liste de gauche. Quelle réflexion vous pousse à adhérer au MoDem ?

Dominique Jacquin : J’éprouve une lassitude face au jeu des partis politiques traditionnels et dominants qui s’accaparent toujours l’état, ou les régions ou les municipalités. C’est une réalité largement partagée par les électeurs. L’UMP et le PS sclérosent la vie politique en se voulant hégémoniques. Le PC fait de même dans les quelques villes qu’il dirige encore. Vouloir faire travailler ensemble des gens d’horizons différents en ayant une éthique humaniste et solidaire est finalement une idée simple que François Bayrou a rendu crédible.

Modem : Comment envisagez-vous d’intervenir dans les débats publics et quelles perspectives donnez-vous à ce nouveau mouvement arcueillais ?

Dominique Jacquin : Il y a des héritages qui sont pesants et il faut pouvoir évoluer dans le prochain mandat. Quelques exemples :
L’autorité doit être restaurée par la création d’une police municipale. Ce tabou de la gauche doit tomber. Est-ce être du coté du progrès social que de laisser 30 personnes pourrir la vie de 20.000 habitants ? Cette police complètera le travail de prévention et de suivi qu’il faut maintenir.
La mixité sociale doit être une priorité dans chaque quartier et cela nécessite de sortir de la logique de « cités » et de diversifier l’offre de logements.
La politique du logement social échappe en partie à la ville parce que l’office hlm est intercommunal. Discutons d’un office communal et d’une ouverture à d’autres bailleurs sociaux qui ont fait leur preuve.
Le rapport au tissu économique (artisans, commerçants, entreprises) doit être pensé comme une composante de l’action municipale.
J’ajouterai que nous n’avons pas d’échanges internationaux avec des pays européens parce que les anciens élus ont privilégié le militantisme politique loin de nos frontières (et parfois d’une autre époque).
Il y a des pages à tourner.

Modem : Vous êtes très vigilant sur les questions de laïcité.

Dominique Jacquin : Je participe aux rencontres de « l’observatoire du communautarisme ». Les partis politiques sont en général laxistes vis-à-vis de la montée des demandes communautaristes, cela parce qu’ils pensent toucher les dividendes électoraux du clientélisme. La population arcueillaise change très rapidement en raison d’une immigration importante, les cultures se croisent et notre devoir citoyen est de continuer d’affirmer le droit à la différence et non pas la différence des droits. La diversité culturelle n’est pas le droit reconnu d’enfermer les gens dans une culture qu’ils n’ont pas choisi. Les questions communautaristes ne se posent pas aujourd’hui à Arcueil, mais elles sont déjà posées dans d’autres villes françaises (séparation hommes – femmes, horaires particuliers, nourritures séparées, refus de certaines disciplines éducatives, etc. …). C’est un enjeu qui dépasse évidemment la ville et sur cette question de la laïcité le candidat François Bayrou a été le plus clair, le plus pédagogue et a refusé la démagogie comme la violence verbale.

Modem : Vous ne parlez pas des municipales de mars 2008, et pourtant c’est demain.

Dominique Jacquin : Je n’en parle pas parce que notre mouvement local n’est pas encore structuré et que je n’ai pas à décider seulement avec quelques amis. Mais la question va se poser d’être ou non une composante de la future liste conduite par Daniel Breuiller. Mon expérience m’incite à participer. J’ai le sentiment d’être plus utile en construisant qu’en regardant les autres construire. Mais il y a des mises à l’heure nécessaires : on ne peut pas être élu et ne pas être présent auprès des habitants de son quartier, les élus ne doivent pas non plus se consacrer principalement à la vie de leur parti en délaissant le travail municipal. La future liste devra regrouper des gens divers, disponibles, compétents et ne pas se limiter à un cartel des gauches type années Mitterrand. Le rôle joué par le parti communiste me questionne aussi : son objectif a plutôt été de déstabiliser le maire en espérant « reprendre » la ville. Pouvons-nous continuer ainsi ? Je ne le pense pas.
Nous débattrons collectivement cet été pour des propositions en octobre.

Modem : Certains chroniqueurs affirment que le Modem est mort né, et que François Bayrou n’a plus d’avenir.

Dominique Jacquin : François Bayrou représente tous ceux qui n'acceptent pas la stupidité d'une offre politique binaire enfermée dans un choix impossible entre la dialectique marxiste et la profession de foi libérale ou néo-libérale. Il peut rassembler tous ceux qui pensent que pour résoudre les problèmes de notre pays il est urgent de se concerter, de s'unir, de s'entre aider et surtout de réfléchir ensemble de façon constructive, en se basant sur des chiffres et des faits précis.
C’est un choix d’intelligence, d’analyses, de confrontations et de recours au suffrage universel pour les grandes questions de société. C’est un choix de transparence démocratique, le Mouvement Démocrate porte bien son nom.