27/12/2009

ET LES SDF, MONSIEUR LE PRESIDENT !

"Je veux, si je suis élu président de la république, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause."

Nicolas Sarkozy (en campagne)

04/11/2009

Good Bye Lénine ?

Les nombreuses commémorations marquant le 20ème anniversaire de la fin des régimes communistes (ou en tout cas le début de leur fin) rappellent la nature terriblement criminelle de ces dictatures.
La direction de la municipalité d’Arcueil n’a pas souhaité marqué cet évènement.
Le Mouvement Démocrate souhaite pour sa part mettre en débat l’héritage idéologique qui aujourd’hui encore nomme « bilan globalement positif » des décennies d’asservissement.

En demandant lors du prochain conseil municipal de décembre que la rue « Lénine » soit débaptisée nous proposons de rompre avec la mythologie soviétique, et en présentant le nom de Mikhaïl Gorbatchev nous voulons mettre Arcueil à jour des bouleversements de l’histoire.

Nous aurions aussi pu choisir un nom parmi les innombrables victimes du communisme (comme l'étudiant tchèque Ian Palach) mais nous préférons rendre hommage à l’homme qui refusa de maintenir par la force un système condamné et en subit lui-même les conséquences.
Il anime aujourd’hui une fondation internationale qui croise défense de l’environnement et lutte contre la pauvreté.

L'identité nationale ....

L'indentité nationale n'appartient pas aux politiques.
Elle est fondée sur des valeurs: liberté, égalité, fraternité en premier et intègre tous ceux qui avec le temps s'y rattachent. C'est une identité toujours en construction. Par exemple le concept de laïcité est un pilier récent de notre identité.
L'appartenance à une communauté est un montage très complexe. C'est une construction qui relève de l'intime. Selon les moments je peux me sentir européen pour les histoires communes de notre continent, et français par l'amour d'un pays avec ses lois, ses traditions, ses paysages, sa langue, son histoire, ses arts et sa culture ...
Préciser une définition aussi floue que l'identité me paraît dangereux. C'est vouloir absolument nous homologuer dans des cases trop petites.
Par contre permettre aux personnes de réfléchir à des questions sur le vivre ensemble c'est une autre démarche et elle se fait par le biais de la formation, de l'école, des rencontres dans les associations qui maillent notre système démocratique.

L'identité nationale est en mouvement perpétuel. Avec les limites que les démocrates doivent imposer aux ennemis de l'identité, c'est à dire aux tenants de le dépersonalisation et du totalitarisme.
D.J.

01/10/2009

NEWS OCTOBRE 2009

PROJET "GRAND PARIS" Marielle de Sarnez
Ce projet de loi est préoccupant sur la forme comme sur le fond.
Il ne répond pas aux attentes des parisiens et à celles des franciliens. Attentes d'une augmentation de l'offre de logements grâce à la mutualisation ; attentes d'une amélioration qualitative des transports existants ; attentes d'une plus grande solidarité entre les territoires et d'une remise à plat des inégalités sociales et fiscales ; attentes d'une meilleure qualité de vie environnementale, d'un urbanisme plus durable, plus humain ; attentes enfin d'une simplification administrative et institutionnelle, pour qu'enfin nos concitoyens s'y retrouvent et sachent qui fait quoi : rien de tout cela n'est pris en compte. Bien au contraire.

L’Etat décide, tout seul, d’un projet de métro qui ne répond ni à l’esprit de sobriété ni à l’esprit de proximité que nos concitoyens sont en droit d’attendre des pouvoirs publics.
L’Etat crée une structure de plus, la Société du Grand Paris, où ses représentants seront majoritaires, et qui héritera des recettes qui auraient dû financer les projets actuels de transports.
L’Etat emprunte. Plus de 20 milliards d’euros. Un emprunt de plus au moment où les finances publiques sont exsangues. Et qui paiera ? Le contribuable qui verra augmenter le prix du transport, alors que l’ont devrait, au contraire, aller vers des transports propres à tarifs incitatifs.
L’Etat décrète.
Le tracé du réseau du Grand Paris, l’emprise du projet « transports », le périmètre autour des gares, autant de questions fondamentales, qui feront l’objet de décrets en Conseil d’Etat.

Et enfin l’Etat préempte. Il exercera son droit de préemption sur environ 35 000 hectares. Les ressources émanant de ces zones seront affectées à la Société du Grand Paris et échapperont donc complètement aux communes, ce qui, je pense, porte atteinte au principe constitutionnel de libre administration et d’autonomie financière des collectivités locales.

Ce n’est pas seulement une recentralisation. C’est la négation d’une société dans laquelle élus, associations, citoyens, sont là pour exercer leurs responsabilité, aidés et soutenus en cela par l’Etat. Un Etat respectueux de tous ceux qui le constituent.
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EDF
François Bayrou a dénoncé ce mardi 29 septembre comme "inacceptable" la nomination d'un "proche de Nicolas Sarkozy", Henri Proglio, à la tête d'EDF, et son maintien dans les instances dirigeantes du groupe privé Veolia Environnement, y voyant une "confusion des genres inacceptable".

"Il y a une confusion des genres spectaculaire et inacceptable" et "c'est une décision qui ne peut pas ne pas poser de questions", a affirmé le Président du Mouvement démocrate. "Parce que c'est bien entendu quelqu'un du cercle intime du pouvoir et qui a participé à la soirée du Fouquet's".
"On assiste une fois de plus à l'installation dans les postes de responsabilités de la société française d'un proche du président de la République. C'est toujours le rouleau compresseur d'un verrouillage qui ne cesse de s'affirmer", a rappelé François Bayrou.

"Comment est-il possible de nommer à la tête d'une entreprise publique quelqu'un qui aura en tête les intérêts d'une entreprise privée ? Il s'agit d'un conflit d'intérêt inévitable".
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STATUT DE LA POSTE
Jean Lassalle, député MoDem des Pyrénées-Atlantiques, a réagi mercredi 30 septembre contre le projet du gouvernement de privatisation de La Poste. Il y voit une "atteinte à la République française".

Il a aussi exprimé son soutien à la démarche citoyenne de "votation", qu'il "faut les multiplier", et qu'il ira voter de tout son coeur" pour défendre La Poste.
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16/07/2009

COMMERCES : PAS DE NOUVELLES AUTORISATIONS D'OUVERTURE LE DIMANCHE

Commerces : Ouverture du dimanche

Le Mouvement Démocrate s'oppose énergiquement à tout élargissement des autorisations d'ouverture des commerces le dimanche.

Dans un contexte de crise économique majeure, cela ne peut qu'aboutir à des transferts d'achats mais en aucune manière à augmenter la consommation et à dynamiser l'économie. Toutes les études démontrent que ce sont les grands commerces des zones périphériques et les chaînes qui seront les bénéficiaires du transfert d'activité et cela au détriment des petits commerçants et de l'activité des centres villes et des quartiers. Or, à tranches de chiffre d'affaires identiques, les grands commerces emploient moins de salariés et font davantage appel au temps partiel que les commerçants indépendants et de centre ville.
Accepter des dérogations supplémentaires (on connait les demandes de CORA et des Portes d'Arcueil) conduira forcément à des demandes de dérogations nouvelles dans quelques mois de la part des commerçants d'autres zones proches qui se diront lésés. C'est ainsi que cela se produit depuis des années et que le travail dominical progresse.

Les Français ont raison d’être hostiles à cette mesure qui accroît la pression marchande et qui banalise le dimanche, journée qu’il est important de réserver à des activités de loisirs, de pratique sportive, de vie associative ou de rencontres familiales et amicales. Qui peut croire que face à la pression qu’exerce la montée dramatique du chômage, les salariés amenés à travailler le dimanche le fassent sur le principe du volontariat ?

MoDem Arcueil

21/04/2009

GENEVE - DURBAN 2 : L'ONU AUX MAINS DES DICTATURES

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L'ONU n'avait-elle pas autre chose à faire que d'organiser une nouvelle conférence internationale sur le racisme ?
La première conférence de ce type, tenue à Durban (Afrique du Sud) en 2001, avait déjà échoué, après avoir été transformée en tribune pour tous les obscurantismes islamistes associés aux représentants des dictatures les plus sinistres. L’antisémitisme et la haine de l’Occident – et de ses libertés- étaient et restent leurs dénominateurs communs.
Le principe même d'une conférence onusienne destinée à promouvoir les droits de l'homme et à «éradiquer le racisme» laisse pantois lorsque l'on accorde sa présidence à la Libye du colonel Kadhafi et ses vice-présidences au régime castriste de Cuba et à l'Iran des mollahs­.
Ban Ki-moon, le secrétaire général des Nations unies, a raté son pari. Censée unifier le monde sur des valeurs communes, la conférence de Durban II a provoqué le contraire, donnant a posteriori raison aux Occidentaux (Américains, Italiens, Canadiens ...) qui avaient décidé de ne pas y participer.
Principaux contributeurs du budget de l'ONU, les pays occidentaux seraient bien inspirés de cesser de payer pour un forum où les démocrates sont régulièrement insultés.
D.J.

15/04/2009

REFORME TERRITORIALE : UNE NECESSITE

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A peine connues, les propositions de la commission Balladur sur la réforme territoriale font monter au créneau les élus de droite et de gauche. Beaucoup craignent de perdre pouvoir et indemnités. Que la France soit empêtrée dans un millefeuille politico-administratif leur importe peu. Seules comptent la gestion de leur carrière et la survie tranquille des appareils politiques qui usent des fonds publics et des emplois « arrangés ».

Selon une étude rapide du texte de la commission et à l’écoute des commentaires sur les pistes de réflexion non écrites, quatre grands types de scénarios se dessinent :
• Fusionner les conseils généraux et les conseils régionaux via une élection commune. A terme, unir les administrations.
• Pratiquer des redécoupages à la carte : réunir les deux Normandie(s), rassembler les deux Savoie(s), regrouper la communauté urbaine de Lyon avec le département du Rhône …
• En finir peu à peu avec les financements croisés : limiter le nombre d' « intervenants locaux » à deux ou (et) obliger le maître d'ouvrage à financer au moins 50 % du projet.
• Affirmer de véritables blocs de compétence : supprimer la clause de compétence générale des conseils généraux et des conseils régionaux ou signer, en début de mandat une convention répartissant les domaines d'attribution de chacun.

Le débat n’est pas clos, mais il faut dépasser les intérêts partisans et faire plusieurs constats :
- La population a la reconnaissance identitaire de deux échelons, la commune et la région. On est de telle ville et de telle région. Cependant les élus régionaux sont quasiment inconnus du public.
- Il faut une démarche fédératrice pour rassembler les unités territoriales qui ont un souci de dimensions stratégiques.
- Les compétences des départements et des régions sont similaires. Pourtant leurs élus ne se côtoient pas.

Nous mettons en débat plusieurs propositions ou réflexions :
- Fédérer les départements au sein de la région. Les élus proviendraient pour moitié de circonscriptions ayant un sens (les cantons sont obsolètes) par une élection uninominale, et pour moitié de listes régionales élues à la proportionnelle pour refléter la diversité des opinions politiques. Le nombre total d’élus devrait être fortement diminué par rapport au total actuel.
- Les compétences devraient être débattues et hiérarchisées en acceptant des expérimentations locales. Ceci obligera les élus de tendances différentes à travailler ensemble.
- Les communautés d’agglomérations qui pourraient continuer d’exister au sein des régions devraient voir leurs élus issus du suffrage universel (et non désignés par les villes comme aujourd’hui).
- Certaines régions devraient être regroupées ou rapprochées afin d’en diminuer le nombre.

En ayant à l’esprit que les élections européennes et leur enjeu s’inscrivent dans cette dynamique fédératrice, nous aborderons ces questions dans nos rencontres et débats lors de la campagne.

25/03/2009

PRESSE ET MEDIA : ACTUALITES DU MODEM


François BAYROU : "LE CAPITALISME SERA MORAL LE JOUR OU LES POULES AURONT DES DENTS"

A PROPOS DES ANNONCES DE NICOLAS SARKOZY :

On attendait la seule avancée possible", à savoir "les engagements qui avaient été pris par le gouvernement sur la réglementation des stock-options, des parachutes dorés, des rémunérations extrêmement choquantes dans le monde des très hauts responsables d'entreprises aidées par l'Etat. Il n'y a rien eu, on a renvoyé à l'automne, c'est-à-dire aux calendres grecques", a-t-il déploré sur France Info.
"On nous annonce des choses importantes (...) mais il y a une frustration que les Français ressentent aujourd'hui", a analysé F. Bayrou. "Il y a annonce perpétuelle jamais suivie de faits et d'actes".
"On nous annonce que le capitalisme sera moral. Il le sera le jour où les poules auront des dents!", a ironisé le président du MoDem. Mais "les pouvoirs publics, la loi peuvent mettre des bornes à ce qui n'est pas moral par nature mais qu'on peut au moins rendre prudent, respectueux d'un certain nombre de principes". Interrogé sur le cas des dirigeants de Cheuvreux, filiale du Crédit agricole, qui supprime des emplois tout en attribuant des bonus à ses dirigeants, le député des Pyrénées-Atlantiques a lancé: "Que le gouvernement agisse, qu'on indique par la loi qu'il y a un certain nombre de choses que nous n'accepterons pas".


A PROPOS DES DECLARATION DU PAPE :

"Les propos du pape sont irrecevables pour quelqu'un qui a la certitude que la première responsabilité que nous partageons tous c'est la défense de la vie", a déclaré sur Canal+ François Bayrou.
"On est là sur un continent dans lequel il y a des dizaines de millions de femmes et d'hommes qui sont atteints par la mort. Il me semble que ça n'est pas le lieu des rappels purement moraux. On doit aussi prendre la mesure de ce qui se passe", a-t-il ajouté à propos des déclarations de Benoît XVI en Afrique affirmant que l'usage du préservatif aggraverait le problème du sida.
"Je pense qu'avec les déclarations et les décisions multipliées du Saint Siège, il y a beaucoup de chrétiens qui sont en situation déstabilisée", a aussi affirmé le député des Pyrénées-Atlantiques.

13/03/2009

Dialogue Régis BEBRAY - François BAYROU

CE SOIR OU JAMAIS ... sur FR3

Une émission de haut niveau, qui commence lentement avec l'évocation des chevaux, et qui atteint le grand niveau intellectuel au cours d'un échange long et passionnant entre deux littéraires qui veulent changer le monde.
Merci à Frédéric TADDEI d'organiser de telles rencontres.

le lien : http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=581

27/01/2009

CONFERENCE DEBAT SUR L'EDUCATION


LA DEMOCRATIE REND-ELLE L'EDUCATION IMPOSSIBLE ?

... éducation et autorité ... logique égalitaire et besoin d’élites ... éducation et démocratie ... réformes - quelles réformes ? ... et toutes vos questions
Débat introduit par GUY COQ

Guy Coq est agrégé de philosophe, ancien professeur à l'IUFM de Versailles, membre du comité de rédaction de la revue Esprit, auteur de plusieurs ouvrages concernant l'éducation.

MARDI 10 FEVRIER 2009 à 20h30
Ancienne Mairie d'Arcueil
26 rue Emile Raspail à Arcueil

Quelles sont les carences majeures de notre système éducatif ?
Dans une société démocratique le système éducatif n’est-il pas voué à la crise ? L’école n’est-elle pas le bouc émissaire des malaises sociaux ?
Et puisqu’il n’est pas « naturel » d‘être écolier, l’individualisme démocratique rend-il l’éducation impossible ?

Nous avons pris l’habitude d’être des « consommateurs » d’éducation, de vouloir des « résultats » garantis pour nos enfants, de souhaiter à la fois une logique égalitaire tout en prônant le développement des élites.
Avons-nous conscience de l’autorité nécessaire aux rapports pédagogiques, du rôle familial à valoriser l’école ?
L’histoire, la littérature, la philosophie sont les parents pauvres de la « modernité » alors qu’elles sont le creuset de la citoyenneté.
L’école est-elle un lieu d’apprentissage culturel ou la première étape de la formation professionnelle ?
Comment pouvons-nous gérer la diversité des empreintes culturelles dans une société ouverte à l’immigration, quels arbitrages l’école doit-elle rendre ?
L’école publique peut-elle ignorer la culture religieuse ?

La classe politique est-elle convaincue des enjeux démocratiques et culturels de l’école, et donne-t-elle assez d’importance au système éducatif ?

TOUTES CES QUESTIONS ET D'AUTRES SERONT ABORDEES.
LAISSEZ VOS PROPOSITIONS ET COMMENTAIRES SUR modem.arcueil@free.fr