26/12/2010

BUDGET COMMUNAL : IL MANQUE 1 MILLION D'EUROS POUR PAYER LE PERSONNEL COMMUNAL

Surprise lors du dernier conseil municipal du 9 décembre.
Alors que les sujets à traiter sont habituellement présentés en commission technique la semaine précédent le conseil, nous découvrons sur les tables à l'ouverture du conseil municipal une décision modificative du budget à hauteur d'environ 1 million d'euros.
Il s'agit de combler un déficit de la masse salariale. Les 67% du budget qui y sont consacrés ne suffiront pas cette année pour payer le personnel.
A l'évidence des tensions existent au sein de la majorité et elles sont apparues à mots couverts dans la présentation du budget. Mais la fameuse solidarité de gestion a prévalu, et chacun a tu ses divergences.

La méthode utilisée pour débattre de cette grave faute de gestion témoigne d'un mépris pour les élus, qu'ils soient d'ailleurs de l'opposition ou de la majorité.
Nous n'avons pu obtenir comme explications de cette impasse budgétaire que des affirmations très vagues mentionnant des embauches de vaccataires et des départs à la retraite reportés.
Nous aurions du obtenir des documents précis, avoir le temps de questionner l'administration, et définir une réponse collective.

Parce qu'il ne pouvait être question de ne pas assurer les payes des salariés embauchés par la ville, nous avons malgré le déni de démocratie voté pour un transfert budgétaire sans incidence sur la fiscalité (les sommes nécessaires seront prises sur des projets d'investissements qui sont donc reportés).

Avec le recul nécessaire et après avoir rencontré des personnels municipaux, nous reviendrons sur cette question le 13 janvier à l'occasion du vote du budget primitif 2011. Nous demanderons des faits précis pour expliquer un tel déficit et nous veillerons à la clarté de la masse salariale dans le budget 2011.

A suivre donc.

Dominique Jacquin / Sarah Ganne Levy

26/11/2010

ENERGIE : CADEAU AUX ENTREPRISES PRIVEES

L'Assemblée nationale vient de voter, en deuxième lecture, la loi Nomé (Nouvelle organisation du marché de l'électricité) qui va obliger EDF à vendre à un prix réduit jusqu'au quart de son électricité d'origine nucléaire à ses concurrents domestiques. Il s'agit là d'une aberration supplémentaire dans le secteur de l'énergie.

On peut débattre de la rente supposée liée à la production d'électricité d'origine nucléaire dans notre pays mais il n'y à aucune raison d'en faire bénéficier les nouveaux entrants sans que ceux-ci soient concernés par les charges à venir. En procédant ainsi, on ne les incite pas à innover en investissant dans des unités nouvelles de production d'électricité. Et comment pourras-t-on vérifier que cette électricité achetée à un « prix discount » ne sera pas revendue plus cher à l'étranger par ces mêmes opérateurs ?

Au final, c'est le consommateur qui sera pénalisé. Il y a quelques jours, on apprenait que Bercy autoriserait une nouvelle hausse de 3% des tarifs de l'électricité au début de l'année prochaine, après une augmentation identique le 15 août dernier destinée au financement des énergies nouvelles. La loi Nomé provoquera à nouveau une hausse importante des prix de la part d'EDF dans les années à venir qui répercutera à ses clients le manque à gagner du discount fait à ses concurrents sans aucune contrepartie positive, bien au contraire.


Cette loi, censée améliorer la concurrence aboutira a organiser une hausse des prix ce qui est un comble. On le sait, contrairement aux attentes d’entreprises comme POWEO, les familles ne quittent pas facilement l’opérateur historique (96 pour cent sont restés fidèles à EDF). Leur bon sens et les expériences, tant étrangères que françaises dans d’autres domaines, les font craindre à juste titre une hausse des tarifs ou une dégradation de la qualité du service, une fois passés les premiers mois, ceux où tous les arguments sont avancés pour les séduire. Les consommateurs doivent désormais s’attendre à des hausses cumulées atteignant des niveaux records venant amputer le pouvoir d’achat déjà bien mis à mal pour l’immense majorité d’entre eux.

10/08/2010

DECLARATIONS CHOCS ET DEMONSTRATIONS A GRAND SPECTACLE : UNE MANIERE DE FAIRE DE LA POLITIQUE DANGEREUSEMENT POUR LA SOCIETE

RETROUVEZ L'NTERVIEW DE FRANCOIS BAYROU POUR MARIANNE

http://www.mouvementdemocrate.fr/medias/bayrou-marianne-070810.html

EXTRAITS …

« Il y a une réalité de plus en plus dure de l'insécurité et de la délinquance, avec des agressions de toute nature et des trafics qui progressent. C'est évidemment insupportable, pour l'Etat et plus encore pour les gens. Mais les thèmes et les mots qui ont été choisis par Nicolas Sarkozy et ses proches ne portent pas une nouvelle politique de sécurité. Leur but est de faire naître la polémique la plus violente possible, en espérant que cette polémique soudera autour d'eux ce qu'ils appellent leur camp, toute la droite jusqu'à l'extrême droite » …

… « La politique suivie depuis des années à partir des déclarations chocs et de démonstrations à grand spectacle, n'a pas réussi. Il faut donc en changer. Il faut une philosophie différente, une reconquête par l'Etat aussi bien dans ses forces de sécurité que dans ses services publics, de toutes les zones de non droit. Une présence continue et une vigilance. Sans cela toutes les déclarations guerrières seront de nul effet sur la vraie délinquance dont les français souffrent : la délinquance d'immeuble, de quartier, de village, d'agression, de vol, de voiture brûlée, d'incivilité, de provocation » …

… « Cette manière de faire est dangereuse pour la société et pour la fonction politique, singulièrement pour la fonction présidentielle. Dans une république comme la notre, le président a une fonction de chef de famille : il doit être celui sur le calme duquel on compte; il doit regarder avec la même compréhension les différentes sensibilités du pays il doit donner une direction stable et simple pour que tout le monde comprenne ou on va. Il doit assurer l'Etat. Il a enfin le devoir de rassembler » ...

… « Ce sont des chemins qui ne conduisent nulle part, sauf à davantage de mal être. Cibler les français d'origine étrangère, cela va faire mal à des millions d'enfants immigrés qui travaillent vraiment, en bavent vraiment, réussissent souvent parfois jusqu'à l'exploit. Parce que les mauvaises passions ne font pas la différence. Elles ciblent la couleur de peau ou la consonance du nom, le quartier... Détourner la France de son histoire d'intégration, c'est lui faire mal parce que c'est porter atteinte à son histoire, à sa nature profonde ».

20/06/2010

RETRAITES : LE PROJET GOUVERNEMENTAL N'EST PAS EQUITABLE

La réforme des retraites est nécessaire. Elle ne peut pas être sans efforts. Mais lorsque les efforts ne sont pas équilibrés, ils ne sont pas acceptés.

la suite sur
http://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/modem-reaction-reforme-retraites-160610.html

21/05/2010

LE TOUR DES QUARTIERS

...
Suite à nos visites de quartiers nous publions ici un compte rendu des questions abordées avec les habitants.

Avenue Laplace (Vache Noire - partie en travaux) Les piétons malgré l’interdiction empruntent la chaussée pour éviter un détour très long par la rue Jean Jaurès. Sans éclairage et sans protection un accident est à craindre. Il est nécessaire de créer une allée piétonnière réservée.
Rue de Stalingrad L’inquiétude des riverains est compréhensible à la vue du projet de
constructions à 3 ou 4 étages sur l’ancien terrain des Daltons. Le stationnement, la circulation seront compliqués. Le projet présenté à l’origine comprenait des petites maisons de ville
et s’intégrait au quartier, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.
Une vraie concertation doit avoir lieu pour trouver des équilibres acceptables.
Les Irlandais Les habitants ont insisté sur la détérioration des espaces communs (halls,
boites aux lettres) et sur l’insécurité et le bruit en soirée - et au delà - notamment au pied de la tour. Ils attendent les médiateurs de nuit avec intérêt.
Rue de la Convention Les habitants découvrent l’étendue des périmètres de préemption au fur et à mesure qu’ils souhaitent faire des travaux ou vendre leur maison. Les propositions d’achat par la ville (qui se réfèrent à des estimations très basses) sont vécues comme des
“spoliations”. Nous re-demandons un débat sur les projets d’urbanisme et nous souhaitons
un traitement respectueux d’une vie de travail (et de travaux) pour celles et ceux qui vendent.
L’immeuble HLM B de la Vache Noire Les habitants ont insisté sur l’absence de respect des entreprises en charge des travaux de rénovation. Inondations fréquentes, dépôts permanents de gravats, poussières incommodantes, et surtout impossibilité de connaitre les donneurs d’ordre en raison sans doute de sous traitances qui transformaient le chantier en tour de Babel où personne ne se comprenait. Si la façade et les appartements coté RN20 semblent bien réaménagés, les logements coté Anis Gras ont été traités sans professionnalisme notamment pour les peintures posées par dessus la rouille ou la saleté. Il est nécessaire d’obtenir la garantie d’un retraitement car la détérioration sera rapide. Les sols des balcons n’ont pas été repeints contrairement aux prévisions. Nous reviendrons en juin dans le quartier et nous visiterons aussi la Cité paysagère.
Quartier Raspail Cité Erik Satie De nouveau les odeurs d’égouts remontent dans certains appartements. Ce problème récurrent n’a pas été solutionné par les travaux rue de la Convention.
Les locataires du parking Cauchy redemandent la pose d’un miroir de sécurité, un enfant ayant été légèrement choqué par manque de visibilité en sortie de rampe.
Ecole Laplace Nous soulignons de nouveau la dangerosité pour les piétons et donc pour les enfants scolarisés de l’avenue Laplace et de la rue Allende. Il est nécessaire de poster deux agents municipaux, chacun assurant la traversée sécurisée pour accéder à l’école.

02/04/2010

RAPPORT DE L’INSEE : Les inégalités se sont creusées

Les inégalités se sont creusées entre Français les plus aisés et le reste de la population entre 2004 et 2007, relève l’Insee ce 2 avril.

La moyenne des très hauts revenus a augmenté «plus rapidement que (celle) de l’ensemble de la population» contribuant ainsi à creuser les inégalités «par le haut», note l’étude 2010 de l’Insee intitulée «Les revenus et le patrimoine des ménages».
Alors qu’elles ne représentent qu’1% de la population, ces personnes à très hauts revenus perçoivent 5,5% des revenus d’activité, 32% des revenus du patrimoine et 48% des revenus exceptionnels déclarés (plus-values, levées d’options).
Le nombre de personnes riches est en forte augmentation: entre 2004 et 2007, 70% ont gagné 500.000 euros par an et 28% plus de 100.000 euros par an.

Le niveau de vie moyen: 1.760 euros par mois

Ce qui conduit l’Insee à constater qu’en 2007 le niveau de vie annuel moyen des personnes vivant en France métropolitaine s’est établi à 21.080 euros soit environ 1.760 euros par mois contre 20.750 en 2006 soit 1.730 euros par mois en 2006 (+1,6%).
Ce sont les 50-64 ans qui sont les mieux pourvus, avec près de 25.000 euros annuels.
Le niveau de vie médian (50% des ménages gagnent plus, 50% gagnent moins) était en hausse de 2,1% par rapport à 2006, à 18.170 euros, soit 1.510 euros par mois.
Le «niveau de vie» se calcule en divisant les revenus du ménage par le nombre de personnes qui le compose mais en tenant compte des économies d’échelle induites par la vie en commun (un seul réfrigérateur) et du fait que les enfants consomment moins que les adultes.
Autre signe de creusement des inégalités, les salariés les mieux rémunérés du privé, souvent dirigeants ou financiers, sont payés sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet et ont bénéficié de hausses de salaires «substantielles» de 2002 à 2007, bien supérieures à l’ensemble des salariés.

8 millions de personnes sous le seuil de pauvreté

A l’autre bout du spectre, le taux de pauvreté connaît «une relative stabilité après une longue baisse», a expliqué Jean-Louis Lhéritier, un expert de l’Insee, lors d’une conférence de presse.
En 2007, le seuil de pauvreté correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois et concerne 13,4% de la population, soit huit millions de personnes.
Les familles monoparentales, les personnes vivant dans un ménage immigré et les chômeurs restent particulièrement exposés au risque de pauvreté monétaire.
«Plus de 30% des personnes vivant au sein d’une famille monoparentale sont ainsi confrontées à la pauvreté», note l’Insee. Les risque d’être pauvre est 4,7 fois plus élevé si on est au chômage.
Enfin, plus du tiers des personnes appartenant à un ménage immigré vit sous le seuil de pauvreté, selon l’Insee.
(Source AFP)

15/03/2010

LA DROITE BATTUE ... LA DEMOCRATIE COURBATUE


La France va mal, l’abstention a battu tous les records, et l’extrême droite est de retour.

Notre système démocratique est malade de son opacité, du carriérisme de certains élus, de l'irresponsabilité devant la dette publique et la faillite de l'état.
Pourquoi aller voter quand on ne connait même pas les élus de sa région, quand on ne sait pas quels budgets ils gèrent ?
Devoir choisir entre un système néo libéral que dirigent des oligarchies financières et un système étatique piloté par une aristocratie élective - fut-elle de gauche -, n'est guère enthousiasmant.

Renouveler la politique n’est pas chose facile.
Être minoritaire c’est une déception, c’est un désagrément, c’est un passage rude mais ce n’est pas une honte.
Une vérité ne cesse pas d’être vraie parce qu’elle est minoritaire.
Et la vérité c’est qu’il faut sortir localement comme nationalement des vieux arrangements droite-gauche. A moi la sécurité, à toi la protection sociale, et que chacun y gagne une rente de situation.

Nous sommes un courant central qui refuse que la politique soit dominée par l’idéologie des extrêmes, nous sommes un courant de solidarité, de conciliation. Les défis du nouveau siècle exigent des rassemblements nouveaux pour rendre notre société plus équilibrée avec une croissance durable. Nous devons exiger une démocratie sobre où le pouvoir respecte la loi et la décence, arrête le népotisme, l’arbitraire et le gaspillage. Il faut des institutions qui obligent à garder ce cap.

Nos exigences locales continueront de porter principalement sur les questions de démocratie, de solidarité, sur la rigueur gestionnaire et une meilleure politique environnementale, et sur une approche ferme des questions de sécurité.
Nous travaillerons à regrouper les énergies créatrices pour une autre politique, sans sectarisme, dans le respect des différences.

30/01/2010

REGIONALES MARS 2010









Une déclaration de Dominique JACQUIN, conseiller municipal d'Arcueil :

Le Mouvement Démocrate se singularise en Ile de France avec un programme qui sort des sentiers battus (et rabattus) et une tête de liste venue de notre département - Alain Dolium - qui incarne la réussite professionnelle malgré un contexte familial et une jeunesse difficiles.
Le sérieux des propositions, notamment sur une politique d'aide à l'emploi pour les PME et les artisans et commerçants, l'originalité du candidat qui contraste avec les politiciens habituels, son engagement clair et sans équivoque sur les questions de sécurité, de communautarisme, sur les nécessaires réformes territoriales, sur l'engagement écologique, sa disponibilité sympathique (il est venu récemment à Arcueil participer à un "couscous débat" ... qui s'est terminé très tard), etc. ..., tout cela m'a amené à accepter de figurer en bonne place sur la liste qu'il mènera pour ces élections.
Ce rendez-vous sera difficile pour le MoDem qui dispose de peu de moyens pour faire campagne.
Nous aurons pour nous notre volonté de renouveler fortement la politique régionale ... et la politique tout court.

Je vous invite à suivre sur le WEB les débats et nos propositions.
http://www.alaindolium.fr/

Très cordialement,
Dominique Jacquin

23/01/2010

UNE AUTRE POLITIQUE EST POSSIBLE

Oui une autre politique est possible et cette politique est « simple », car tous les grands choix politiques sont des choix simples :
rétablir une démocratie de plein exercice, avec une loi électorale juste et des règles qui interdisent aux intérêts financiers de prendre le contrôle des médias,
un contrat entre la nation et l’école, qui fixe des objectifs clairs et vérifiables pour rétablir l’égalité des chances à l’école, avec 100 % des élèves sachant lire et écrire à l’entrée en 6ème,
une politique de reconquête industrielle qui repense les processus de production afin de relocaliser les emplois en France,
enfin, et c’est le plus dur, le retour à l’équilibre des finances publiques, avec une réforme fiscale juste et de grande ampleur.

extraits François Bayrou à Sciences Po (janvier 2010)