21/10/2008

Syndicat des Eaux / Privatisation de la Poste / Loi SRU ...

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SEDIF (Syndicat des Eaux)
Nous avons en conseil municipal affirmé notre souhait de voir la gestion de l'eau revenir sous la responsabilité des villes ou des communautés de villes. Nous sommes sur cette question en accord avec la démarche de la majorité municipale. Toutes les études montrent que la gestion par VEOLIA en Île de France est coûteuse et opaque. Elle est aussi écologiquement nuisible puisqu'elle table sur une consommation toujours plus grande (plus nous consommons, plus VEOLIA gagne de l'argent). Nous demandons qu'un débat soit ouvert à l'occasion du renouvellement de délégation. L'eau est un bien appartenant au patrimoine de l'humanité.

PRIVATISATION DE LA POSTE
Nous considèrons ce projet comme nuisible à un service public qui assume une fonction de maillage égalitaire sur tout le territoire. Il ne peut être soumis à des impératifs privés qui auront comme objectif le paiement des dividendes pour les actionnaires.
Parler à cette occasion "d'obligation européenne" est un mensonge. L'Europe prone la concurrence et la fin des monopoles mais elle n'oblige en aucun cas à changer le statut des entreprises publiques.
La défense de la poste "lien social" n'évite en rien l'exigence de qualité dans l'accueil des usagers, et sur ce point le service public à des efforts à faire. La privatisation n'arrangerait rien de toute façon.

DOTATION DE SOLIDARITE / LOI SRU (20% d'habitat social)
Nous nous prononçons contre l'absence de débats à l'occasion de la modification des critères amenant l'Etat à "doter" les villes les plus en difficultés. S'il est certain que le système de répartition doit être amélioré (aujourd'hui c'est un saupoudrage qui concerne 70% des villes), il est inadmissible d'écarter le nombre de logements HLM des critères du calcul pour la dotation.
Dans le même registre la remise en cause de l'obligation d'aller vers les 20% de logements sociaux dans toutes les villes (loi SRU) est un acte politique grave qui cède aux pressions des villes riches qui ne veulent pas de ce rééquilibrage nécessaire.